[Vernor VINGE - ]
[Greg EGAN - L'enigme de l'Univers]
[Gérard KLEIN - ]
Manhattan Transfert
Comme
Timothy Zahn et Dan Simmons, John E. Stith appartient à cette
nouvelle génération d'écrivains qui est en train de ressusciter
le Space Opera. Déjà auteur de plusieurs romans, il vit dans
le Colorado.
John
E. STITH 1993
traduit par Maryvonne Ssossé
Pocket 1996
428 pages
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Non,
ce n'est ni un cauchemar, ni un spot publicitaire pour l'apocalypse
! Lorsque les habitants de Manhattan voient leur ville arrachée
à la terre et emportée dans l'espace, il leur faut bien se rendre
à l'évidence : aussi inconcevable et terrifiant que cela puisse
paraître, ils ont été enlevés par des extraterrestres... Quelques
heures plus tard, la lumière d'une aube artificielle leur révèle
que l'île, et eux-mêmes, sont prisonniers d'une bulle transparente
posée sur une vaste plaine au milieu de dizaines d'autres villes
sous globe abritant des multitudes de civilisations de toute
la galaxie. Sont-ils dans un zoo ? Des cobayes destinés à des
expériences scientifiques ? Ou quelque rare spécialité gastronomique
? Cherchant à s'évader de leur prison et à communiquer avec
les occupants des autres villes, ils vont très vite comprendre
que leurs kidnappeurs sont loin de constituer le pire danger
et que c'est la vie dans l'univers tout entier qui est menacée
de disparition...
Michael
Marshall Smith a la plume heureuse. Sa première nouvelle, "The
Man Who Drew Cats", a rem-porté le British Fantasy Award. En
1992, notre auteur a doublé la mise. Scénariste pour la télévision
anglaise, il travaille, dit-on, à une adaptation du célèbre
"Imajica". Il ne manque pas non plus de projets au cinéma. Avec
ce thriller du futur qui conjugue suspense et spéculations technologiques
- les réalités virtuelles sont à nos portes -, Marshall Smith
nous propose, comme dit Clive Barker, "un voyage dont on revient
tremblant mais ravi. Des débuts extraordinaires".
Michael
Marshall Smith 1994
traduit par Gregoire Dannereau
Pocket 1998
318 pages
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Quand
on met Stark sur un travail, c'est que toutes les solutions
classiques ont échoué. Son intervention étant souvent celle
de la dernière chance, il serait malvenu de se formaliser de
méthodes plutôt…détonantes. En un monde où la technologie peut
faire des merveilles - mais les faits systématiquement de travers
-, Stark a pour vocation de remettre les choses dans le bon
sens. Cette fois, il doit re-trouver un certain Alkland, un
ingénieur du "Centre", qui vient de disparaître sans laisser
de traces : le genre d'homme qu'il vaudrait mieux éviter de
chercher quand on veut finir ses jours en paix. Dans la gigantesque
Cité, dont chaque quartier, livré à l'anarchie, est l'équivalent
d'une ville du XXe siècle, Stark va bientôt vérifier une des
plus vieilles lois de l'humanité : résoudre un problème est
un moyen sûr d'en faire surgir d'autres ! Sa vie tournant au
cauchemar, Stark s'énerve de plus en plus. Une bonne raison
pour éviter de croiser son chemin !
Encore
peu connu en France, Jack McDevitt est déjà l'auteur de plusieurs
romans très remarqués aux États-Unis. Il appartient à cette
école d'écrivains qui renouent avec la tradition d'une science-fiction
à la fois pleine d'idées surprenantes, scientifiquement convaincante,
réaliste et en même temps grand public.
Jack
McDevitt 1996
traduit par Michelle Charrier
Pocket 1999
383 pages
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Tom
Lasker, fermier du Dakota, découvre en creusant dans son champ
un bateau flambant neuf. La chose est déjà surprenante à des
milliers de kilomètres de l'océan ; mais en plus, quand il s'avère
que ce bateau est fait d'un matériau inconnu, inusable, et qu'il
est probable-ment enfoui là depuis plusieurs milliers d'années
- depuis l'époque où s'étendait dans la région une mer intérieure
-, cela devient tout bonnement incroyable. En suivant l'ancien
rivage de cette mer, une équipe de chercheurs met au jour -
en plein terri-toire indien - un curieux artefact, manifestement
d'origine extra-terrestre, et qui semble servir de plate-forme
de départ pour d'autres planètes. Alors il suffit que les Indiens
émettent le souhait de l'utiliser pour retrouver leur ancien
mode de vie sur un autre monde, et que la panique gagne les
milieux industriels et financiers - in-quiets des bouleversements
socio-économiques qui ne manque pas d'apporter la découverte
de nouvelles technologies et matériaux inusables -, pour que
le gouvernement se demande s'il ne vaudrait pas mieux le détruire…
Mais c'est compter sans les scientifiques qui, avec l'aide des
Indiens, commencent à s'organi-ser la résistance !
Samuel
Delany 1969
traduit par Mimi Perrin
Calmann-Levy 1996
Livre de Poche
253 pages
Prix NEBULA 1966
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Les
Envahisseurs frappaient où et quand ils voulaient au cœur de
l'Alliance galactique. Leur arme la plus puissante ? Un code
indéchiffrable, baptisé Babel 17. Un code qui était peut-être
un lan-gage. Radicalement étranger. Qui d'autre pourrait le
briser que la belle Rydra Wong ? La reine de tous les mots…
" C'est un assassin d'élite, expert dans le
maniement de toutes les armes… Il peut modifier à volonté ses
empreintes digitales et son dessin du fond de l'œil. Une petite
intervention sur le réseaux nerveux lui a donné le contrôle
de ses muscles faciaux, lui permettant de modifier complètement
ses traits. Des colorants chimiques et des implants d'hormones
sous son cuir chevelu lui donnent la possibilité de changer
de couleur de cheveux en quelques secondes, ou si nécessaire,
de les perdre et d'en faire pousser d'autres en une demi-heure…
"
Avis:
Voici donc un excellent space opera alliant action et réflexion
: une sorte de Prisonnier, sur fond de guerre interstel-laire.
L'aventure s'ouvre sur le recrutement d'un équipage en vue
de la résolution d'une énigme. Les héros, sous le commandement
du capitaine Rydra Wong, poétesse sensuelle et femme forte,
voyagent à bord d'un vaisseau avec pour mission d'enquêter
sur les sabotages perpétrés par l'ennemi au moyen d'un code
en apparence indéchiffrable.
John
Brunner 1975
traduit par Guy Abadia
Robert Laffont 1977
Livre de Poche
347 pages
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Le
monde en 2010. Tout est informatisé, automatique, électronique.
Le Réseau est accessible à partir de n'importe quelle prise
téléphonique. Et si vous êtes un petit malin, vous pouvez savoir
tout sur tous. Les plus forts, évidemment, en savent davantage.
Jusqu'à ce que Nickie Halflinger, génie de l'informatique qui
compose des programmes comme Bach des cantates, décide de ruiner
le Réseau. Et y expédie des couleuvres. Ce qu'on appelait autrefois
des virus. En beaucoup, beaucoup plus gros. Ce tableau d'un
univers peu utopique, qui passionnera ceux qui se méfient des
ordinateurs comme ceux qu'ils font rêver, est l'un des volets
de la célèbre fresque prospective de John Brunner composée de
Tous à Zanzibar, L'Orbite déchiquetée, le Troupeau aveugle et
Sur l'Onde de Choc.