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update: 6/JUL/2016
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FANTASY Burlesque

Les CYTATYONS !
DISCWORLD : Les Annales du Disque-Monde

de Terry PRATCHETT
Edition l'Atalante - Traduit par Patrick Couton - Edition poche Pocket

- [La Série (couv. résum.)] - [A paraître] - [Chronologie (Reading Order)]
(pour les citations voir aussi ICI)

_Ronde de Nuit_
"- euh, on ne paye pas vraiment d'impôts, monsieur, rectifia Cogite en lui courant après. Tels que nous fonctionnons, nous promettons de payer des impôts si la ville nous le demande un jour, du moment que la ville promet de ne jamais le demander, monsieur."

_Procrastination_
Certains feraient n'importe quoi pour voir si c'est possible de le faire. Si on installait un commutateur dans une caverne n'importe où, puis qu'on le flanquait d'un écriteau disant "commutateur de fin du monde. PRIERE DE NE PAS TOUCHER", la peinture n'aurait même pas le temps de sécher.


_Nobliaux et Sorcières_
- (...) tenez vous savez cette fille?
- Quelle fille?
- La fille que vous deviez épouser.
- Comment vous etiez au courant?
- Vous avez parlé d'elle juste après le déjeuner.
- ha bon? J'avais qu'à faire gaffe. Bon qu'est-ce qu'elle a?
- Eh bien... d'une certaine façon vous l'avez quand même épousée ", repondit Giamo Casanabo.
Mustrum Ridculle secoua la tête. " Nan. j'en suis a peu près sûr. Ces trucs-là, ça s'oublie pas.
- Ah, mais pas dans cet univers-ci..."
(...)
"vous insinuez que j'ai fait un saut dans un autre univers pour me marier? fit Mustrum Ridculle
- Non! Je veux dire que vous vous êtes marié dans cet autre univers mais pas dans le nôtre, expliqua Giamo Casanabo.
- Ah bon? Quoi? une vraie cérémonie et tout?
- Oui !
- Hmm." Mustrum Ridculle se caressa la barbe. " Vous êtes sûr?
- Certain, (...) .
- Ma parole! J'en savais rien." Giamo Casanabo sentit qu'il faisait des progrès. " Alors...
- Oui?
- Pourquoi je m'en souvient pas ?"
Giamo Casanabo s'était préparé à une telle objection :
- "Parce que le "vous" de l'autre univers est différent du "vous" de celui-ci, repondit-il. C'est un "vous" différent qui s'est marié. Il vit sans doute quelque part. Il est sans doute grand-père maintenant.
- Il écrit jamais, ça je peux l'dire, fit Mustrum Ridculle. Et ce salaud-là m'a jamais invité à la noce.
- qui ça?
- Lui .
- Mais c'est vous!
- Ah oui? huh! J'aurais tout d'même pu penser à moi , non? quel salaud!

_Père Porcher_
* "C'est étonnant comme les gouvernements s'y entendent, étant donné leurs résultats dans presque tous les autres domaines, pour étouffer des affaires comme les rencontres avec des extraterrestres. Peut-être que les extraterrestres sont eux-mêmes trop gênés pour en parler.
On ignore pourquoi la plupart des espèces de l'univers qui voyagent dans l'espace tiennent à farfouiller dans les sous-vêtements terriens comme prélude à un contact officiel. Mais des représentants de plusieurs centaines d'espèces se sont mis à rôder, à l'insu les uns des autres, dans des campagnes reculées de la planète et, suite à ça, kidnappent à tire-larigot d'autres prétendus kidnappés. Certains se sont à vrai dire fait kidnapper tandis qu'ils attendaient de procéder au kidnapping de deux autres extraterrestres sur le point de kidnapper les extraterrestres qui, suite à des ordres compris de travers, voulaient mettre du bétail en cercle et mutiler des cultures.
La planète Terre est désormais interdite à toutes les espèces extraterrestres jusqu'à ce qu'elles puissent comparer leurs notes et savoir combien elles ont réellement enlevé d'humains. Elles se demandent, hélas, s'il n'y en a pas qu'un seul. Gros, poilu et affublé de très grands pieds.
La vérité est peut-être ailleurs, mais les mensonges sont dans la tête."

Du point de vue de Planteur, tout ce qui à un moment donné a fait partie d'un cochon, ou s'est trouvé a proximité voire à portée d'oreille d'un cochon, a droit à l'appellation de porc.

_Les Zinzins d'Olive-Oued_
"Ankh-Morpork vibre et déborde réellement d'une vie pleine d'entrain. Et c'est la vérité, quand bien même ce sont les poètes qui l'affirment. Mais les non-poètes de répliquer : Et alors ? Les matelas aussi débordent souvent de vie et personne ne leur consacre des odes."

_Le huitième sortilège_
« Il est possible de poignarder un troll, mais la technique requiert de la pratique et personne n'a jamais eu l'occasion de pratiquer plus d'une fois. »

_Trois soeurcières_
Le fleuve Ankh : "Même un agnostique peut le traverser à pied."

_Pyramides_
Le fleuve Ankh : "un nénuphar posé dessus ne ferait que s'y dissoudre. On le qualifiait de liquide lors de sa traversée d'Ankh-Morpork (un million d'âmes) uniquement parce qu'il se déplaçait plus vite que les terrains riverains."

_La Huitième Couleur_
"Tout le centre de Morpork était désormais livré aux flammes, et les citoyens plus riches et plus honorables d'Ankh, sur la rive d'en face, affrontaient bravement la situation en démolissant frénétiquement les ponts."

_Le Dernier Continent_
"- une fois, il y en a un qui s'est ouvert tout seul dans une des caves, un trou rond tout noir. Tout ce qu'on mettait dedans disparaissait. Alors l'archichancelier Ciredutemps a fait bâtir des cabinets par-dessus.
- pas bête comme idée [...]
- on a trouvé aussi, jusqu'à ce qu'on decouvre l'autre qui s'etait ouvert dans le grenier. C'etait l'autre côté du même trou. Pas besoin de vous faire un dessin, je pense"

_Zinzins d'Olive-Oued_
"Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qu'il s'est passé.

_Père Porcher_
L'univers agit manifestement dans l'intérêt de l'humanité.
Ce que démontre aisément le soleil qui se lève commodément le matin, au moment où on est prêt à démarrer la journée.

Combien de gars se sont arrêtés de boire comme des trous à l'âge de vingt
ans pour empêcher un inconnu de mourir d'une cirrhose à l'âge de quarante ?

_Les Tribulations d'un Mage en Aurient_
Il se passait des tas de choses à l’Université de l’Invisible et, malheureusement, l’enseignement en faisait forcément partie. La faculté s’était depuis longtemps attaquée à la question et avait mis au point diverses techniques pour y échapper. Mais ce n’était pas un problème parce que, pour être juste, les étudiants avaient agi de même.
Le système fonctionnait plutôt bien et, comme il arrive souvent dans ces cas là, avait pris valeur de tradition. Les cours avaient manifestement lieu puisqu’ils figuraient noir sur blanc dans l’emploi du temps. Le fait que personne n’y assistait était un détail secondaire. On soutenait à l’occasion que les cours n’existaient pas, mais personne ne s’y rendait jamais pour le vérifier. De toute façon, avait on avancé (en l’occurrence le lecteur de pensée embrouillée*), les cours avaient lieu en essence, tout était donc pour le mieux.
En matière d’instruction, l’Université pratiquait donc l’ancestrale méthode qui consistait à mettre des tas de jeunes gens dans le voisinage d’un tas de livres en espérant que quelque chose passerait des uns aux autres, tandis que les jeunes gens se mettaient dans le voisinage d’auberges et de tavernes pour exactement les mêmes raisons.
On était en milieu d’après-midi. Le titulaire de la chaire des études indéfinies donnait un cours dans la salle 3B, donc sa présence endormie devant le feu de la salle Peu Commune était un détail technique sur lequel le tact interdisait d’émettre le moindre commentaire.
Ridculle lui flanqua un coup de pieds dans les tibias.
"Ouille !
--Pardon de vous interrompre, titulaire, fit Ridculle pour la forme. Que les dieux me viennent en aide, faut que je réunisse le conseil des mages. Où sont-ils tous ?"
Le titulaire des études indéfinies se massa la jambe. "Je sais que l’assistant des runes modernes donne un cours dans la salle 3B**, dit-il. Mais je ne sais pas où il est réellement..."

*Ce qui est comme la logique floue, mais en moins bien.
**Tous les cours virtuels avaient lieu dans la salle 3B, une salle non seulement introuvable sur les plans de l’Université mais aussi, pensait-on, aux dimensions infinies.


La voix de la raison s’aperçut que, si elle ne se méfiait pas, elle allait finir aussi morte que le reste de Rincevent.

Les mains de Rincevent, elles aussi conscientes qu’elles allaient vivre des moments extrêmement passionnants et très brefs à moins de prendre les affaires en elle même, se tendirent lentement...


"Pourquoi on les invite pas tous à dîner pour les massacrer quand ils seront soûls ?
-- T’as entendu ce qu’il a dit. Y’en a sept mille.
-- Ah ? Alors faut prévoir un menu pas compliqué avec des nouilles."

"Avec lui dans le secteur, même l’incertitude est incertaine. Et je n’en suis même pas sûr."


Il s’agissait d’un minuscule morceau de matière qui naquit brusquement du néant.
La Mort se rendit d’un pas raide au point d’arrivées et regarda attentivement.
Un trombone*.
Bon c’était déjà un début.
Il y eut un autre léger bruit sec, et un petit bouton de chemise blanc se mit à tournoyer tranquillement dans le vide.

*Beaucoup de gens pensent qu’il aurait dû s’agir d’une molécule d’hydrogène, mais les faits observés contredisent pareille idée. Quiconque a jamais trouvé un fouet à œufs jusque-là inconnu bloquant un innocent tiroir de cuisine sait que la matière brute se déverse en permanence dans l’univers sous des formes relativement développées, lesquelles apparaissent en général dans les cendriers, les vases, les boîtes à gants. Elle choisit son aspect de façon à ne pas éveiller les soupçons ; parmi ses manifestations les plus communes, citons les trombones, les aiguilles d’emballage de chemise, les petites clés de radiateur de chauffage central, les billes, les bouts de crayons, les pièces mystérieuses de divers ustensiles pour hacher les fines herbes et les vieux albums de Kate Bush. Les raisons qui poussent la matière à agir ainsi restent obscures, mais il est évident qu’elle a des idées derrière la tête.

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